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Aspects sociaux de l’activité céramique dans le Hambol : centre-nord de la Cȏte d’Ivoire
Aspects sociaux de l’activité céramique dans le Hambol : centre-nord de la Cȏte
d’Ivoire
Mitanhantcha YEOUniversité Alassane Ouattara-Côte d’Ivoire
[email protected]Résumé
Situé au Centre-nord de la Côte d’Ivoire et appartenant à la région administrative
du Hambol, le pays djimini-djamala demeure une région où l’art de la terre cuite est
beaucoup pratiqué. Legs ancestral des peuples mangoro et djeli, l’activité
céramique a été introduite dans cette localité au XVIIIème siècle. Depuis cettepériode, les Mangoro et Djeli occupent une place importante dans la société djimini-
djamala. Deuxième zone de production céramique après Katiola dans le Hambol, larégion de Dabakala estune zone où les Mangoro et les Djeli, à travers leur savoir-
faire et leur savoir être, participent à la cohésion sociale. À partir de sourcesécrites, orales et des enquêtes artisanalesla présente étude analyse le dynamisme de
la production céramique de ces peuples potiers à la lumière des aspects sociaux de
cet art ancestral. -
AA TABLES OF CONTENTS WAJA 51
Table of Contents
Pages
Editorial Board:………………………………………………………….…………………..…ii
Note to Contributors:……..…………………………………..… ………………………………iii
List of Contributors:………………………………….………………………..……………….iv
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Décors et fonctions des récipients Kpimblé : un patrimoine senoufo quasi méconnu dans le nord de la Côte d’Ivoire
Décors et fonctions des récipients Kpimblé : un patrimoine senoufo quasi
méconnu dans le nord de la Côte d’Ivoire
TOURE Gninin Aïcha
Unité Pédagogique d’Archéologie de l’Institut des Sciences Anthropologiques
de Développement (ISAD) Université Félix Houphouët-Boigny
Cocody-Abidjan- Côte d’Ivoire / [email protected]Résumé
Longtemps utilisée par les populations pour divers besoins, la céramique est, au-delà
d’un simple objet, un patrimoine. A Korhogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, la
confection des récipients céramiques est l’apanage de la gente féminine dite Kpimblé,
sous-groupe Senoufo. Cette activité qui se transmet de génération en générationdemeure un legs ancestral chez ces peuples. Les récipients qui découlent du savoir-
faire céramique, sont pour la plupart décorés. Ainsi, loin d’être seulement del’esthétique, les décors ont parfois des significations particulièresdues souvent à
l’usage du vase.
L’objectif de l’étude est donc de faire ressortir le lien fonctions-décorsdes récipients
céramiques afin de comprendre la vie sociale deces Senoufo.
Pour ce faire, nous avons procédé à des enquêtes orales, et à l’identification des
récipients céramiques décorés.
L’étude nous a permis de savoir que les décors sont liés àtrois(3) différentes fonctions.
Mots clés : Décors, Fonctions, Récipients céramiques, Senoufo-Kpimblé, Patrimoine,
Korhogo. -
Étude de la céramique du site de Diamakani-Tengrela (nord-ouest de la Côte d’Ivoire)
Étude de la céramique du site de Diamakani-Tengrela (nord-ouest de la Côte
d’Ivoire)
SANOGO Tiantio
ArchéologueUnité pédagogique d’Archéologie
Institut des Sciences Anthropologiques de Développement (ISAD)
Université Félix Houphouët-Boigny Cocody-Abidjan- Côte d’IvoireRésumé
L’étude des céramiques des différentes couches archéologiques du site du village de
Diamakani département de Tengrela, permet d’avoir un regard rétrospectif sur la
culture matérielle archéologique de l’artisanat céramique des potières ‘noumou’.
Partant de ce constat, comment se présente la céramique du site de Diamakani et
quelle en est sa typologie ? L’objectif de cette étude est la mise en exergue de la
céramique dudit site afin de se prononcer sur son évolution dans le temps.
A travers donc une enquête de terrain, puis une prospection qui s’est soldée par un
sondage du site en question, nous avons collecté le maximum de tessons de céramique
donc la reconstitution a permis de classer en deux (2) groupes les récipients utilisés
par les populations en place. Pour ce faire, on retrouve d’une part les récipients
ouverts très prisés à une époque donnée avec une forte employabilité des écuelles et
d’autre part les vases fermés qui regroupent les jarres, les jattes et les marmites dont
le degré d’utilisation, nettement inférieur a été observé. Aujourd’hui, avec les
mutations sociales observées ainsi que la diversité des récipients qui s’offre aux
populations, le constat est tout autre. La tendance est plutôt penchée vers les récipients
fermés notamment les marmites dont les demandes sont de plus en plus croissantes au
détriment des autres types de vase.
Mots clés : Céramiques, Couche Archéologique, Potières noumou, Reconstitution,
Diamakani-Tengrela. -
Aspects sociaux de l’activité céramique dans le Hambol : centre-nord de la Cȏte d’Ivoire Mitanhantcha YEO
Aspects sociaux de l’activité céramique dans le Hambol : centre-nord de la Cȏte
d’Ivoire
Mitanhantcha YEOUniversité Alassane Ouattara-Côte d’Ivoire
[email protected]Résumé
Situé au Centre-nord de la Côte d’Ivoire et appartenant à la région administrative
du Hambol, le pays djimini-djamala demeure une région où l’art de la terre cuite est
beaucoup pratiqué. Legs ancestral des peuples mangoro et djeli, l’activité
céramique a été introduite dans cette localité au XVIIIème siècle. Depuis cettepériode, les Mangoro et Djeli occupent une place importante dans la société djimini-
djamala. Deuxième zone de production céramique après Katiola dans le Hambol, larégion de Dabakala estune zone où les Mangoro et les Djeli, à travers leur savoir-
faire et leur savoir être, participent à la cohésion sociale. À partir de sourcesécrites, orales et des enquêtes artisanalesla présente étude analyse le dynamisme de
la production céramique de ces peuples potiers à la lumière des aspects sociaux de
cet art ancestral.
Mots clés : Djimini-Djamala – Mangoro – Djeli- Céramique – Centre-nord de la Côte
d’Ivoire -
Les sites de la métallurgie du fer de la région du Folon au nord-ouest de la Côte d’Ivoire
Les sites de la métallurgie du fer de la région du Folon au nord-ouest de la Côte
d’Ivoire
KOBENAN AttaBradjé JacobDocteur en Archéologie, Membre de l’équipe de recherche
« Archéologie Technique et Patrimoine (A.T.Pa) », Côte d’Ivoire[email protected]
BALLO DjaliaDoctorante en Archéologie (ISAD),
Université Félix Houphouët-Boigny – Côte d’Ivoire,Résumé
Jusqu’au début du XXe siècle, le nord-ouest de la Côte d’Ivoire a été une zone
deproduction du fer.Cette activité sidérurgique a laissé des traces, témoins de travail
du fer dans certaines localités de la région du Folon.
Dès 2012, des recherches archéologiques sont menéesdans les villages des
départements de Minignan et de Kaniasso (région du Folon). Ces recherches sont
effectuées par le biais de la prospection archéologique.L’étude des vestiges
métallurgiques à travers des fouilles a permis d’identifier clairement 3 traditions
techniques et à contribuer à la connaissance de l’histoire de la métallurgie du fer.
Cette présente étude s’inscrit dans la continuité des recherches déjà entamées. Nos
investigations ont permisd’identifier 34 sites métallurgiques composés de
puitsd’exploitation de minerai de fer, des fourneaux, des scories et des tuyères.
Mots-clés : Archéologie – métallurgie du fer – technique–Folon -
Contexte actuel des sites et vestiges métallurgiques de la région du Gbêkê au centre de la Côte d’Ivoire : cas du canton Kpekplessou HOUPHOUËT Gnankou Florent Sosthène1
Contexte actuel des sites et vestiges métallurgiques de la région du Gbêkê au
centre de la Côte d’Ivoire : cas du canton Kpekplessou
HOUPHOUËT Gnankou Florent Sosthène1Doctorant
0022559318130
[email protected]/
KIENON-KABORE Timpoko Hélène2
Professeur Titulaire d’Archéologie
[email protected]
(Unité Pédagogique archéologie)Institut des Sciences Anthropologiques de Développement (ISAD)
Université Félix Houphouët-BoignyCocody-Abidjan- Côte d’Ivoire)
Résumé
De 2013 jusqu’à présent, des recherches archéologiques portant sur la sidérurgie
directe ont été entreprises au centre de la Côte d’ivoire dans la région du Gbêkê,
précisément dans le canton Kpekplessou, situé au nord-est de la ville de Bouaké.
Ces recherches dans cette zone se sont effectuées par le biais de vaste prospection
archéologique qui a permis d’établir un inventaire de sept (7) sites sidérurgiques
composés de quinze (15) bases de fourneaux et de vingt-un (21) amas composés de
scorie et de fragments de tuyères repartis dans dix (10) villages.
Ces vestiges sidérurgiques se trouvent dans des conditions de détérioration très
avancées et subissent au quotidien des actions naturelles et humaines qui favorisent
leur dégradation. À cela, il faut ajouter une végétation galopante qui menace la survie
de ces vestiges.
Cependant, aucune action n’est entreprise allant dans le sens de la préservation et de
la sauvegarde de ces sites et vestiges sidérurgiques qui constituent des éléments du
patrimoine archéologique ivoirien.
De ce fait, la protection de ce patrimoine doit se faire par la mise en application de la
loi, par la sensibilisation des populations, par la mise en place d’émissions portant sur
la valorisation et la protection du patrimoine archéologique, et par le biais de
l’archéologie préventive.Mots-clés : Archéologie – sidérurgie –Protection- valorisation–Patrimoine-
Kpekplessou -
Techniques de confection du tissu en coton chez les Baoulé de Tiebissou KOUADIO Aya Anita Sandrine
Techniques de confection du tissu en coton chez les Baoulé de Tiebissou
KOUADIO Aya Anita Sandrine
Doctorante
[email protected]/
KIENON-KABORE Timpoko Hélène
Professeur Titulaireen Archéologie
[email protected](Institut des Sciences Anthropologiques de Développement (ISAD)
Université Félix Houphouët-Boigny Cocody-Abidjan /Côte d’Ivoire)
Résume
Dénommé « pagne baoulé » par les populations, le tissu en coton, confectionné par les
tisserands de ce sous-groupe ethnique akan, est une pièce d’étoffe réalisé de manière
traditionnelle, qu’ils portent communément lors de leurs fêtes et cérémonies. Ce tissu
revêt l’expression culturelle de cette société et témoigne par la même occasion de
leurmaîtrise d’un art relevant d’un savoir-faire transmis de génération en génération
qu’il faudrait bien valoriser. Une valorisation qui pourrait se faire par la promotion
des produits issus de ce savoir à travers l’organisation des salons ou festivals par
exemple.
A cet effet, cette étude a pour objectif de contribuer à la sauvegarde et à la
valorisation d’un savoir-faire qui est un pan de notre histoire technique. Au
planméthodologique, nous avons effectué une recherche documentaire et des enquêtes
orales sur le terrain. Les informations recueillies nous ont permis de décrire la
matière première, d’identifier le matériel de travail et les procédés techniques du
tisserand lors de la confection du tissu.
Mots clés : Technique, Baoulé, Savoir-faire, Tissu en coton, Pagne -
Preliminary Report of Archaeological Excavation at Oke-Otu Abandoned Settlement in Otu-Egunbe, Kabba, Kogi State, North-Central Nigeria
Preliminary Report of Archaeological Excavation at Oke-Otu Abandoned Settlement in
Otu-Egunbe, Kabba, Kogi State, North-Central Nigeria
By
Joshua Okenwa Uzuegbu (Ph.D)
Humanities Unit
School of General Studies
University of Nigeria, Nsukka
E-mail: [email protected]&
Anselm M. Ibeanu (Prof)
Department of Archaeology and Tourism
University of Nigeria, NsukkaAbstract
Otu-Egunbe a community in Kabba belongs to the Okun speaking areas of Kogi State. Prior
to this period, a lot of archaeological studies have been carried out in other towns of Okun
land like Iffe-Ijumu, Ogga and Itaakpa while in Kabba the few studies carried out were aimed
at documenting the history and cultural practices of the people. Thus, an in-depth
archaeological study of the area became imperative to bridge this gap. This work was
therefore motivated by a publication on Daily Sun newspaper of 3rd March 2013 titled “Stone
monolith discovered in Kabba”. The study was carried out using archaeological survey and
collection of oral traditions. The study was carried to identify the type of site, features on thesite and give archaeological perspective to earlier human activities in the area. A multi-
disciplinary approach was used to analyize the cultural materials. The interpretation of thecultural materials was based on the use of ethnographic data in interpreting excavated
materials.
Keywords: Preliminary, Archaeology, Excavation, Otu-Egunbe, Kab -
Ethnographic Study of the TarokTraditionalMarriage System in Plateau State, Nigeria
Ethnographic Study of the TarokTraditionalMarriage System in
Plateau State, Nigeria
By
Victoria Stephen Nimzing
Department of Archaeology and Heritage Studies,
University of Jos
Abstract
Marriage, all over the world is a subject of rapid change, and Tarok land is no exception has become imperative and urgent. Human beings throughout the world are concerned with the need to get married. This is in realization that marriage is the basis for procreation. Among the Tarok, marriage is the discernible and most encompassing reality of life. It is not something contracted at the individuals wish and convenience, but as something of sacred obligation. Due to alien religions, most Tarok people prefer to be married in the Christian or Muslim way rather than marrying traditionally. This research aims primarily to examine the traditional marriage custom of the Tarok people of Plateau State of Nigeria with emphasis on Courtship, Pre-marital Requirements, the Marriage Proper and the Post Marital Matters.
Keywords: Courtship, Marriage Requirements, Change, Sacred, Tarok.
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60 Years of Archaeological Research and Practice in Southeast Nigeria: An Appraisal
60 Years of Archaeological Research and Practice in Southeast Nigeria:
An Appraisal
By
Edwin E. Okafor
Department of Archaeology and Tourism
University of Nigeria Nsukka
Elochukwu A. Nwankwo
Department of Archaeology and Tourism
University of Nigeria Nsukka
And
John U. Ngonadi
Department of Archaeology and Tourism
University of Nigeria Nsukka
Abstract
The advent of archaeology in Southeast Nigeria can be traced to the famous Igbo-Ukwu excavations in 1961 by Professor Thurstan Shaw and his team. Since then, the discipline has unravelled many other archaeological sites in the region. This study was aimed at looking at the archaeological research in Southeast Nigeria since 1961 with a view to understand the various progress, contributions, challenges and prospect of the discipline in the region. So many archaeological researches have been conducted in the region since inception with remarkable contributions. The famous Igbo-Ukwu bronze pot dated to 9th BC, discovery of similar Acheulian tools at Ugwuelle, the discovery of the oldest iron working technology in West Africa in Lejja, among others. Archaeological research has contributed significantly to culture preservation and identity promotion of the region, and the consequential impact on the world archaeological map. Some challenges like poor funding, inadequate facilities, obsolete legislation, and poor public/community support, among others were identified as the challenges of archaeological research in Southeast Nigeria since inception in 1961. Practical recommendations like establishment of more archaeology departments in the region, institution of government special intervention scheme, public awareness and academic publications, support for regular students’ field school, systematic public/community orientation and involvement, among others, were recommended to consolidate archaeological research and practice in Southeast Nigeria. This study has implications for improved and sustainable archaeological research and practice in Southeast Nigeria.
Keywords: Archaeological research and practice, sites, museums; iron smelting; Excavations and reports.
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Archaeological investigation of iron smelting in Ukehe, Nsukka Southeast, Nigeria 1Daniel, Kenechukwu, 2
Archaeological investigation of iron smelting in Ukehe, Nsukka Southeast, Nigeria
1Daniel, Kenechukwu, 2
Ibeanu Anselm,
Department of Archaeology and Tourism, University of Nigeria, Nsukka
1
[email protected],
2
[email protected]Abstract
Despite the enormous evidence of iron smelting sites in Nsukka and environs, very few
sites have been investigated and radiocarbon dated. Some however, have been
investigated but not dated while many sites are yet to receive the attention of
archaeologists. One of those sites is Ukehe iron smelting site where we observed
massive evidence of iron smelting in various villages which include, iron slag, baked
clays, fragments of furnace walls and ores. Using ethnoarchaeological methods, this
study aims to investigate, document and characterize site debris to see the relationship
if any between Ukehe and other Nsukka radiocarbon dated iron smelting sites. The
Eziamaugwu village iron smelting site was selected for excavation based on the
observed iron slag debris and evidence of polishedstone axe collected during
reconnaissance at the site. Charcoal sample from the site was sent for radiocarbon at
the site. determination and dated 1540-1635cal AD (410-315cal BP) and 1450-
1530cal (500-420cal BP).
Key words: iron working, investigation, excavation, archaeology, Ukehe. -
Ethnoarchaeological Survey of Ugbene-Ajima, Enugu, Nigeria
Ethnoarchaeological Survey of
Ugbene-Ajima, Enugu, NigeriaBy
Elochukwu A. Nwankwo
Department of Archaeology and Tourism,
University of Nigeria, Nsukka
[email protected],
Edmund I. Itanyi
Department of Archaeology and Tourism,
University of Nigeria, Nsukka
[email protected]
Jacinta U. IkegwuHumanities Unit, School of General Studies,
University of Nigeria, Nsukka,
[email protected]
Joshua O. Uzuegbu
Humanities Unit, School of General Studies,
University of Nigeria, Nsukka,
[email protected]
Uchenna H. Obieluem
Department of Archaeology and Tourism,
University of Nigeria, Nsukka
[email protected].and
Peter N. ObochiDepartment of Archaeology and Tourism,
University of Nigeria, Nsukka,
[email protected]Abstract
This paper is a report of an ethnoarchaeological investigation of Ugbene-Ajima in
Enugu State, Nigeria by a team of researchers. This was aimed at studying the
archaeological resources of the people with a view to interpret and reconstruct the
peoples past. Relevant archaeological methods and analyses like reconnaissance,
ethnography, excavation, stratigraphy and pottery analysis were employed to analyze
data collated. The result of the study shows that Ugbene- Ajima has rich
archaeological history. This is evidenced in the different slags and slag pits that
showed that iron smelting was carried out in the community in the past. Others include,
iron smelting technology debris, blacksmith technology, ancient pottery forms, cowries,
and other archaeological materials that were retrieved during a systematic excavation.
The implication of the study is that it will spur the community for further and more
detailed archaeological investigation future archaeologists
Keywords: Ethnoarchaeology; Archaeology; Excavation, Stratigrahpy, Iron
smelting; Pottery analysis. -
Investigation into Site Re-Occupation Mechanism in Ijaye-Orile, Southwest Nigeria: A Theoretical Approach.
Investigation into Site Re-Occupation Mechanism in Ijaye-Orile, Southwest
Nigeria: A Theoretical Approach.
Akinbowale M. AKINTAYO
Department of Archaeology and Anthropology,
University of Ibadan, Ibadan, Nigeria.
[email protected]1.1 Introduction
Ijaye-Orile was one of the kingdoms that reigned in the Yoruba forest regions in the
late seventeenth and early eighteenth century. However, external aggression from
contemporary kingdoms led to a war which resulted into the sacking of the kingdom.
What followed was the abandonment of the settlement with many people fleeing to seek
asylum at nearby towns. This ultimately led to the desolation of the Ijaye-Orile with
just few inhabitants. The relics from archaeological expeditions in the settlement
attested to the fact that it was an established kingdom with its sphere of influence
reaching as far as Oke-Ogun area of present-day Oyo State, Nigeria (Figure 2).
Both Abeokuta-Oyo and the north-west routes linked Ijaye-Orile with the coast of
Lagos. Goods such as beads, camwood, shea butter (Butyrospermum paradoxum), and
food crops were exported from Ijaye-Orile through these routes (Folorunso &
Olayinka, 1997; Johnson, 1921). In addition, owing to its location, people fromdifferent routes come to Ijaye-Orile to buy and sell and this accounted for why Ijaye-
Orile grew and became a big town before the war. To buttress the fact that Ijaye-Orilewas famous and known to be great producers of food items, during the period of the
popular Fulani war which displaced many Yoruba settlements like Ikoyi, Ika Odan
Esiele, etc., some of the displaced persons who had become fugitives were said to have
requested to buy food items in Ijaye-Orile while passing by, but the then Onijaye,
Mokaye Oyeniran, disagreed and did not grant the people permission to pass through
Ijaye-Orile to procure food items and this resulted in war which led to the sacking of
Ijaye-Orile. (Onaolapo 2013, pers. comm.). -
Mejiro Rockshelter: Revisiting the Later Stone Age Sequence in Oyo-Ile, Nigeria
Mejiro Rockshelter: Revisiting the Later Stone Age Sequence in
Oyo-Ile, Nigeria
Akinwumi Ogundiran
Department of Africana Studies,University of North Carolina, Charlotte, NC 28223 (USA)
[email protected]
Okopi AdeDepartment of Archaeology and Heritage Studies,
University of Jos, Jos (Nigeria)
[email protected]Abstract
The first scientific excavation in Oyo-Ile (1956-57) took place in Mejiro Rockshelter,
where Frank Willett uncovered the Later Stone Age and Yoruba (Oyo) occupation
levels. In this article, we seek to resolve two issues raised by Frank Willett, which were
not satisfactorily answered in his reports. First, Willett proposed that there was a
ceramic LSA level in the archaeological sequence. Second, hesuggested that there was
an encounter between the LSA and the later Yoruba populations. Our stratigraphic
excavations, carried out in the dripline of the rockshelter in 2018, have now clarified
the relationships between these two occupation phases. In this study, we discuss why
we excavated the Mejiro rockshelter. We then describe the stratigraphic sequence of
the two units that we excavated in 2018 and the typological attributes of the
microlithic assemblage. The findings enable us to resolve the puzzle raised in Frank
Willett’s work. First, there was no ceramic LSA in the archaeological sequence,and
the microlithic technology in Oyo-Ile could only have supporteda hunting-gathering
subsistence economy. Second, we conclude that there was no encounter between the
LSA and Oyo populations. The two occupations were separated by a hiatus of two or
more millennia. The results provide a new framework for the study of the LSA
sequence in Oyo-Ile.